3 faits intéressants sur le glanage
Ensemble, dépoussiérons le glanage, cette pratique qui pourrait être à l’origine de l’aide communautaire.
Cette activité de plus en plus en vogue, n’a pourtant rien de nouveau. Au contraire! Elle est si ancienne qu’elle se mérite même le qualificatif d’ancestrale!
Même la Bible parle du glanage
Il n’est pas nécessaire de chercher bien loin pour prouver son ancienneté : la Bible contient des écrits demandant aux agriculteurs de permettre le glanage sur leurs terres.
Que l’on pratique une religion ou non, reconnaissons que c’est une bonne chose!
Deutéronome (24, 19) : « Lorsque tu feras la moisson dans ton champ, si tu oublies une gerbe, ne reviens pas la chercher. Elle sera pour l’étranger, l’orphelin et la veuve. »
Lévitique (19, 9 et 10) : « Tu ne glaneras pas ta moisson. Tu ne grappilleras pas ta vigne. Tu les abandonneras au pauvre et à l’étranger. »
Alors, non. Ce n’est pas nouveau!
Glaner, ce verbe peu esthétique
Certaines personnes trouvent ce mot peu agréable, et pour cause.
Essayons : «Je glane, et toi?» Ou «Viens-tu glaner avec moi?»
Effectivement, ce n’est pas très joli. Mais d’où vient-il ?
Voici une partie de la réponse. Selon wikipédia. Le verbe «glaner» vient de l’ancien français «glener» et du gaulois «gleno» qui signifie «j’amasse».
D’accord. Cela dit, comprendre son étymologie ne le rend pas plus doux à nos oreilles!
La raison derrière ce dédain est en partie dû au fait qu’au fil du temps, les termes liés au glanage se sont intégrés à notre vocabulaire actuel, mais en changeant de signification.
En voici un exemple : «Mais qu’est-ce que vous glanez, ici?»
Sinon, nous savons glaner des renseignements, mais nous ignorons que nous pouvons faire de même avec des haricots!
Glaneurs et glaneuses, vous êtes une oeuvre d’art
Saviez-vous qu’en 1857, Jean-François Millet a peint une magnifique toile représentant des glaneuses? Après avoir changé de mains à plusieurs reprises, cette œuvre est maintenant exposée au musée d’Orsay à Paris. Un voyage s’impose pour l’admirer en personne!
Le site du musée offre une description détaillée de l’œuvre, expliquant le fonctionnement du glanage à cette époque. On y apprend également que Millet a consacré dix ans de recherches artistiques avant de pouvoir la réaliser.
Alors, la prochaine fois que vous glanez, pensez-y. Vous inspirez la création, chers glaneurs et chères glaneuses!
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